L'ACCPE réagit aux Consignes sur la promotion à un poste d'encadrement

Message de l'ACCPE

Tout comme les CPE et BC du Québec, l’Association des cadres des CPE a pris connaissance il y a quelques jours de la communication du ministère de la Famille, faisant état des Consignes applicables lors d’une promotion à un premier emploi d’encadrement ou lors d’une promotion à un emploi d’encadrement de niveau supérieur en centre de la petite enfance.

Surprise et particulièrement incommodée par cet envoi, l’ACCPE veut ici apporter quelques précisions importantes quant à ce dossier :
    • Oui, l’ACCPE était présente et a contribué aux travaux du comité qui ont (en apparence) mené à la rédaction de ces consignes;
    • Oui, l’ACCPE a signé une lettre d’entente le 1er mai dernier au sujet des promotions à des postes-cadres;
    • Non, le ministère de la Famille n’a pas cru bon nous faire parvenir le contenu du dossier avant de l’envoyer aux CPE. Ainsi, nous n’avons pas pu prendre connaissance du document final ni de la Foire aux questions à l’avance, pour donner notre aval;
    • Non, le contenu de ce document ne correspond pas à la lettre d’entente dans son ensemble, puisqu'il va au-delà des règles de promotion précisées dans la lettre d’entente. En outre, nous n’acceptons pas que les conditions nouvellement émises viennent changer celles qui sont définies dans le Guide administratif relatif à la classification et la rémunération du personnel d'encadrement.
C’est pourquoi hier, le 8 octobre, le conseil d’administration et la direction de l’ACCPE transmettaient leur surprise et leur grand malaise à la sous-ministre Julie Blackburn quant aux façons de faire du Ministère dans ce dossier, de même que par rapport au contenu du document. 
En bref, nous lui mentionnions que, contrairement à ce qui était spécifié dans la lettre que vous avez reçue le 30 septembre, plusieurs éléments intégrés à cette entente n’ont jamais reçu l’aval de l’ACCPE. Nous avons, entre autres, mis la lumière sur certains éléments, en lui soulignant que :
    • La rémunération d’un cadre ne se calcule pas en fonction d’un nombre d’heures;
    • L’autonomie de gestion des conseils d’administration ne doit en aucun cas être remise en question;
    • L’application de la promotion devrait s’appliquer en fonction de la règle de promotion ou avec la classification du Guide de classification du personnel-cadre; en effet, une directrice adjointe qui a des années d’expérience doit absolument se voir reconnaître ses années de gestion, comme il est prévu actuellement dans le Guide.
Ce matin la sous-ministre nous écrivait et elle se voyait bien désolée de cet incident. Une rencontre est déjà prévue avec elle et l’Association des cadres.  Évidemment, c’est avec empressement que nous tiendrons nos membres au courant des résultats de cette rencontre. Soyez assurées que votre association professionnelle travaille fort pour défendre les intérêts de tous les cadres des CPE du Québec.